La proposition d’avenant salarial de NEXEM se résume à :

– Augmenter de 2 centimes d’euros la valeur du point (de 3.76 à 3.78 euros)
– Relever les coefficients des grilles actuellement sous le SMIC pour
satisfaire strictement à l’obligation légale
– Verser une prime exceptionnelle de 45 points (soit 170,10 € bruts sur la base d’une valeur du point de 3,78 €) pour un emploi à temps plein avec un coefficient inférieur ou égal à 400 points ; et de 33 points (soit 124,74 € bruts sur la base d’une valeur du point de 3,78€) pour un emploi à temps plein avec un coefficient compris entre 401 et 559 points inclus.

Les organisations syndicales CGT, FO et SUD tiennent à déclarer que la proposition patronale ne tient aucunement compte du contexte économique auquel sont soumis les salariés de la CCNT 66 : augmentation continue du coût de la vie face à un décrochage salarial de plus en plus criant.
Par ailleurs, elles dénoncent l’attitude patronale qui consiste à accompagner et à se conformer aux politiques d’austérité.

Pour ce faire, NEXEM utilise les mécanismes qui les mettent en oeuvre : enveloppe fermée, taux directeur, effet report, dévoiement du GVT…. Par conséquent, cette méthode ne permet pas de répondre aux besoins essentiels des salariés et du secteur.

C’est pour ces raisons que les revendications exprimées depuis deux ans par l’intersyndicale CGT, FO et SUD sont toujours d’actualité :
– L’augmentation de la valeur du point au minima à 4 euros ;
– La suppression des deux premiers échelons de toutes les grilles de
classification et la création d’un nouvel échelon en fin de carrière ;
– Concernant le CITS, les organisations CGT, FO et SUD rappellent leur totale opposition à ce dispositif. Ils revendiquent que les 4 % soit fléchés nationalement vers l’amélioration des salaires et de l’emploi.

Le 30 août 2017