FO constate que la CPC a maintenant
définitivement œuvré à la destruction des
fondements du travail social et en cela, qu’elle contribue à la politique d’austérité menée par les gouvernements successifs.

Depuis le mandat du groupe de travail en
2013, la CPC a activement :
 Démembré les trois diplômes de niveau 5.
 Collaboré au rapport Bourguignon, à la
directive Neuville, consécutifs aux états
généraux du travail social, pour permettre
la balkanisation des diplômes
 Vidé, par le truchement de socles
communs, la spécificité des 5 diplômes de niveau 3
 Décapité, par la contre-réforme, le
caractère national des diplômes d’État
 Offert, sur l’autel de l’employabilité, les
idéaux humanistes des futurs travailleurs
sociaux FO condamne cette destruction, qui contribue à une mutation radicale des missions du travail social par
 L’éviction de la pluri-professionnalité et
donc de la pluralité des prises en charge.
 L’instauration des certifications tous
azimuts, dont celle, par exemple de type
« autisme », soumise au vote de ce jour,
et qui met en péril la légitimité des
diplômes d’état, de leur classement dans
les conventions collectives et du statut de la fonction publique.FO, plus que jamais, réaffirme sa volonté de sanctuariser les diplômes d’État tout en
prenant en considération les évolutions
scientifiques et de progressions sociales.

Elle demande :
 Le maintien de tous les diplômes
d’État et certificats du Travail Social
d’avant 2002, garants d’égalité entre les
salariés et d’une dérive vers la
polyvalence.
 Le maintien du baccalauréat, premier
grade universitaire, diplôme national de
fin d’études secondaires et l’élimination
de la sélection discriminatoire par
parcours sup.
 Une revalorisation générale des statuts
et des salaires des travailleurs sociaux
de toutes qualifications du secteur privé et public du niveau 1 au niveau 8 par des
classifications débutant a minima à 20 %
au-dessus du SMIC.
 Une augmentation des moyens
budgétaires et des salariés diplômés à
la hauteur des besoins, pour toutes les
structures menacées par les dispositifs
dits d’inclusion, pour la protection de
l’enfance, la psychiatrie et l’action sociale
sur tout le territoire français.
 L’arrêt immédiat des suppressions
d’emplois, des services et établissements, condition sine qua non
du respect des missions de service public
et des droits des personnes accompagnées.
 Le respect, sans conditions, des droits
conventionnels et statutaires et de la
hiérarchie des normes par l’abrogation de
la loi travail et des ordonnances Macron.
 L’ARRÊT DES POLITIQUES
D ’AUSTÉRITÉ

Le 13 mai 2019