Nos Conventions Collectives Nationales de Travail sont en danger. La récente fusion des organisations patronales Syneas et FEGAPEI (CCN 66 et Accords CHRS) dans une entité appelé NEXEM va précipiter la mise en place d’une Convention Collective Unique destructrice de nos droits.

 

 

 

Nos diplômes d’Etats sont sur le point de disparaître au profit de diplômes généralistes qui seront, associés à un socle conventionnel nouveau (Convention collective unique), l’occasion si longtemps attendue par les employeurs du secteur d’instaurer le salaire au mérite.

 

 

 

Et qui dit « salaire au mérite », dit nécessairement remise en cause de l’égalité entre les salariés par le démantèlement de nos grilles de salaires.

 

Rappelons les objectifs que veulent atteindre les employeurs avec leur projet conventionnel, et qu’ils ont publiés dès 2015 : refondre l’aménagement du temps de travail, le droit syndical et les différences d’avantages entre catégories professionnelles, faire de la nouvelle Convention Collective un « outil souple, évolutif et modulable » et opter pour une autre méthode, celle des compétences en lieu et place des qualifications.

 

 

 

 

 

Les qualifications correspondent à des diplômes, quand les compétences dépendent de la seule appréciation des employeurs…

 

Les attaques contre la Sécurité Sociale se multiplient et s’accélèrent. Les exonérations de cotisations sociales fragilisent notre protection collective en la précipitant dans les griffes du secteur marchand.

 

 

Considérant que les salariés sont toujours les plus à même de défendre leurs propres intérêts, le SDAS-FO 67 appelle chacune et chacun à faire GREVE et à soutenir ainsi la manifestation parisienne le 7 mars 2017.

 

 

AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES

ABROGATION DE LA LOI TRAVAIL

DÉFENSE ET AMÉLIORATION DE NOS CONVENTIONS COLLECTIVES

LES MOYENS NÉCESSAIRES POUR NOS ÉTABLISSEMENTS ET SERVICES

AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL

RÉTABLISSEMENT DE TOUS NOS DIPLÔMES D’ÉTAT

ARRÊT DES EXONÉRATIONS DE COTISATIONS SOCIALES

QUI GRÈVENT LES BUDGETS DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

ABROGATION DE LA LOI SANTÉ

 

Le 2 mars 2017